D’après plusieurs sondages (c’est le cas de le dire), le fantasme numéro un des hommes serait celui de l’infirmière. Une étude parue dans France-Soir (voir l’article) le confirme, entre autres informations assez intéressantes.
Ce fantasme, jeté ainsi sans autre précision, n’est pas très précis. Quel type d’infirmière ? Quels scénarios ? A quoi correspond-il ? Nouvelles Tentations a enquêté sur la Toile, dans les forums et dans quelques ouvrages.
Premier élément : l’infirmière fantasmée est une infirmière «à l’ancienne», en tout cas dans son uniforme. Foin de ces pyjamas modernes, verts et amples, qui vous font ressembler la jeune femme en prisonnière nord-américaine : la blouse blanche échancrée et le petit bonnet sont les éléments vestimentaires de rigueur. Deuxième élément : l’homme se voit plus dans une chambre individuelle (quand ce n’est pas son domicile) qui s’apparente plus à une clinique privée, chère, qu’à l’hôpital public. Troisième élément : le physique de l’infirmière correspond aux critères habituels du fantasmeur en question (grosse, mince, ravissante ou non, noire, asiatique, arabe, ou blanche, âgée ou très jeune…) Ensuite, l’infirmière est vue de manière générale comme étant « directive ». L’homme est à sa merci, parfois nu ou dénudé pour un acte purement professionnel.
Deux cas de figures, ensuite : soit l’infirmière se contente de faire son travail, et l’homme regarde ses seins sous sa blouse, tente un geste et se fait rabrouer, soit elle le masturbe ou le suce, par grandeur d’âme, mais avec un certain mépris et sans fioritures. L’homme est alors objet sexuel entre ses mains – et ses lèvres.
Mais à l’inverse, l’infirmière peut être au service du patient, et elle cède à ses avances. C’est un cousinage du fantasme de la prostituée, moins direct dans la mesure où l’infirmière est rétribuée pour ses services médicaux, et que ses prestations incluent, dans l’imaginaire du fantasmeur, des gestes sexuels. D’où vient ce fantasme ? On dit que les nonnes, dans les siècles précédents, utilisaient quelques prostituées comme « infirmières », pour les remettre dans le droit chemin. Elles devaient donc sans doute soulager les douleurs et les peines grâce, entre autres, à leur art érotique. Mais l’explication psychologique elle-même tient en un mot : régression. Le temps où l’homme était un jouet dénudé, talqué, emmailloté et démailloté par sa mère, sa tante, sa nounou ou autre. Les premières caresses ou les premiers contacts sur son corps étaient dus à des opérations de lavage ou de soins de peau. D’ailleurs, quelques fantasmeurs sur les infirmières lient ce fantasme d’infantilisation à des pratiques carrément fétichistes : talc, lange, tétine, voire lavements, touchers rectaux ou sondes urétrales.
Un autre élément est celui qui unit Eros à Thanatos : la peur de la douleur, de la maladie et de la mort, toutes angoisses ainsi soulagées, transcendées, et dédramatisées par l’intrusion de l’orgasme procuré par un membre du corps médical… Si enfin l’on ne croit pas au succès de ce thème sexuel, regardons les films érotiques ou pornographiques dont l’infirmière tient le rôle principal. Ils sont légion !...
Article " Fantasme de l'infirmère " © nouvellestentations.com
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