Tentons d’expliquer cet exercice ardu que constitue pour un homme l’acte de branler une femme, en commençant par rassurer ceux qui ne se sentent pas à la hauteur de la tâche : toutes les femmes vous le diront, ce n’est pas simple. En effet, si l’on considère la petite taille du gland, souvent protégé par un capuchon, et son extrême sensibilité, le clitoris est un « instrument de plaisir » délicat à manier.
Première question : pourquoi est-il plus aisé, en définitive, d’exécuter un cunnilinctus qu’une branlette clitoridienne ? Parce que la langue est plus douce, toujours humectée, et que son appui est plus large et sa caresse plus ample. Le doigt est sec, petit, et dur.
Deuxième question : faut-il donc absolument insister pour parvenir à un résultat aléatoire ? La réponse appartient à la femme d’abord, et au couple. Certains jeux demandent une caresse clitoridienne – ne serait-ce que si l’on veut s’embrasser à pleine bouche et faire jouir en même temps une femme clitoridienne.
Troisième question : comment donc y parvenir ?
Le premier conseil est de se laisser guider par la femme. Pour cela, l’observation de près est nécessaire. Il faudra donc que l’homme se place dans la position d’un gynécologue et regarde attentivement la femme opérer la caresse sur elle-même. Elle peut commenter, et même mieux, prendre le doigt de son partenaire pour lui indiquer l’endroit idéal. Il est même bon que la femme aille jusqu’à la jouissance, afin que l’homme évalue le mouvement et le rythme jusqu’à l'apogée.
Après cette observation attentive, l’homme peut se lancer, sachant qu’il lui faudra sans doute être guidée de la voix par la femme.
D’une manière générale, on peut soit utiliser le médius, ou l’index (un clitoris très développé pourra être pris entre le pouce et l’index, par exemple). Il faut placer le doigt sur le capuchon, et découvrir le gland, au cas où ce ne serait pas déjà fait.
Ce dernier point connaît des exceptions : chez certaines femmes le clitoris est trop sensible pour être caressé directement. Dans ce cas, une caresse sur le capuchon est aussi efficace.
Si cette masturbation est effectuée comme premier préliminaire, « à froid » pourrait-on dire, le risque est de caresser un clitoris insuffisamment lubrifié. N’hésitez donc pas à utiliser les sécrétions vaginales, ou votre propre salive (voire un lubrifiant , à base d’eau). Pas de doigt sec !
Les mouvements peuvent être verticaux (haut en bas ou bas en haut), latéraux, ou circulaires, ces derniers pouvant être conseillés pour éviter une certaine irritation. Le début doit être lent, et peu appuyé. Sachez que l’intérêt des premières caresses est de mettre la femme dans un état d’excitation telle que soit vous l’emmènerez jusqu’à la jouissance, soit vers d’autres jeux. Donc, patience.
La suite peut être plus rapide, et plus appuyée. Vous avez un doute sur l’effet produit ? Regardez le visage de la femme, et même demandez-lui si elle aime.
Sachez que certaines femmes vont à l’orgasme d’un seul trait, mais que d’autres aiment effectuer quelques pauses. Là encore, il est indispensable de connaître les habitudes ou les désirs de la partenaire.
Enfin, sachez qu’une masturbation clitoridienne emploie une des deux mains de l’homme, mais que celle restée libre peut soit caresser la vulve, soit le Mont de Vénus, soit la poitrine. En cas de sensibilité exacerbée du clitoris, certaines femmes aiment ces caresses sur d’autres zones de leur corps, qui diffusent l’excitation. Conclusion : la masturbation clitoridienne demande une entente dans le couple (fût-il d’un soir), qui passe par l’œil, la parole et l’écoute. Avant le doigt.
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Article " Clitoris, la difficile caresse " © nouvellestentations.com
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