Nous avons parlé de la « discipline domestique » comme étant la pratique de la fessée, et nos références (Jacques Serguine, entre autres) font croire que cette discipline domestique est parfaitement machiste. Nous en avons eu quelques échos. Comme cette spécialité érotique dépasse de loin l’acte de claquer des fesses, elle s’accompagne de nombreuses fantaisies où la femme est en position pour le moins inférieure.
D’abord, la « punition » que constitue la fessée est prétendument « motivée ». Un carnet de punitions, par exemple, met en regard la « faute » et un châtiment correspondant. Le jeu le plus courant est celui de la femme d’intérieur qui se rend coupable de manquements à son rôle. Plat un peu froid, désordre dans le salon, etc. On voit que nous sommes effectivement ici dans la reproduction de schémas machistes, mais ceux-ci sont acceptés, voire souhaités, par la femme elle-même au sein du jeu « discipline domestique ». Surtout que la femme peut même revêtir une tenue de soubrette, ou toute tenue demandée par l’homme.
Mais ce jeu n’implique pas la reproduction de ces mêmes schémas dans la vie habituelle. Il existe de nombreux couples adeptes de ces fantaisies dont la vie civile et familiale est parfaitement équilibrée et au sein de laquelle règne le partage du pouvoir . Ensuite, nous fait remarquer un couple qui inverse ce jeu, il peut s’agir de « discipline domestique » de la femme sur l’homme. Nombre de mâles aiment jouer au majordome, au domestique, ou simplement au compagnon ou mari qui « mérite une bonne fessée » à la moindre peccadille.
Résumons notre propos : les " fesses rouges " sont aussi bien masculines que féminines.
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Chronique " Discipline domestique : précisions " © nouvellestentations.com
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