Chez certains hommes aux goûts entiers, c’est presque aussi net que la séparation gauche/droite, rugby / football ou sucré / salé : ils vouent un culte aux seins ou aux fesses. A tout le moins, l’une de ces parties féminines les attire plus que l’autre. D’autres aiment les deux…
Chez les femmes, le goût pour les fesses masculines est assez répandu, et le torse d’un mâle, velu ou non, ne propose pas une concurrence terrible.
Nous qui, à Nouvelles Tentations, avons un penchant pour à peu près toutes les parties du corps (érotiquement parlant) étudions cet endroit charnu de l’être humain qui, s’il n’est pas occupé à sa fonction première qui est d’assurer la position assise, peut ravir l’œil, la main ou les lèvres. Quelques pages, donc, destinées à adorer les fesses.
La Fontaine a rendu hommage aux fesses, à travers les fameuses Vénus callipyges :
« Du temps des Grecs, deux sœurs disaient avoir
Aussi beau cul que fille de leur sorte ;
La question ne fut que de savoir
Quelle des deux dessus l'autre l'emporte :
Pour en juger un expert étant pris,
À la moins jeune il accorde le prix,
Puis l'épousant, lui fait don de son âme ;
À son exemple, un sien frère est épris
De la cadette, et la prend pour sa femme ;
Tant fut entre eux, à la fin, procédé,
Que par les sœurs un temple fut fondé,
Dessous le nom de Vénus belle-fesse;
Je ne sais pas à quelle intention;
Mais c'eût été le temple de la Grèce
Pour qui j'eusse eu plus de dévotion. »
La Fontaine - Contes et nouvelles en vers
Photos "fesses féminines" Jacques Bergaud - autres photos DR
Article "L'adoration des fesses " © nouvellestentations.com
page 2 : L'adoration des fesses - Fesses nues, ou couvertes...
Page 3 : L'adoration des fesses - Fesses offertes
On se doit d’admirer les fesses nues. Dans l’intimité, bien sûr, mais aussi dans certains endroits publics, des plages de nudistes, par exemple…
Dans l’intimité, certains hommes sont littéralement obsédés par la croupe de leur compagne (quand ils ne l’ont pas choisie pour ses qualités callipyges). Ils la dénudent avec gourmandise. On peut être également fasciné par les fesses d’autres femmes, croisées dans la rue. Fesses couvertes, ou moulées, propres à faire marcher la machine à fantasmes. Pantalons, jupes (pourquoi pas transparentes ?), tout peut mouler de belles fesses…
La pygophilie
On peut parler de « pygophilie » quand l’homme voue une passion obsédante pour les fesses. Le voyeurisme est le moteur principal de cette « paraphilie », mais en est-ce vraiment une ? Les fesses, comme les seins, attirent le regard de tout hétérosexuel (ou de toute femme homosexuelle). Là où la pygophilie dévie de tout comportement normal, fût-il compulsif, est quand l’homme touche le fessier d’une femme, surtout inconnue, par surprise et donc sans son consentement. La « main aux fesses » est punie parfois par une simple gifle, parfois par le triibunal correctionnel… Sachez quand même que quelques femmes mariées avec des pygophiles se plaignent de touchers intempestifs et répétitifs.
Fesses mises en valeur
Parlons des fesses mises en valeur lorsqu’elles sont nues, ou ornées de lingeries faites exprès pour cela… Le string a ses adeptes - nous parlons d’adeptes hommes, qui aiment voir des fesses en string, comme des adeptes femmes, qui aiment les exhiber ainsi. D’autres préfèrent le porte-jarretelles, qui, avec les jarretelles et les bas, « entourent » le fessier pour mieux le faire ressortir. D’autres enfin aiment les petites culottes, de soie ou de dentelles, quelquefois celles qui donnent un air gamin à ces deux globes de chair.
Photos © DR
Photo entête © Jacques Bergaud - photo couple © nouvelles tentations
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Une fois nues, dans l’intimité, les fesses peuvent s’offrir. Au regard, au toucher, et à la pénétration. Les positions cambrées sont une invite. Jambes écartées, la femme plus ou moins penchée en avant, un pied posé sur une chaise ou un bord de lit… Le summum étant la position à genoux ou à quatre pattes, les fesses devenant une invite claire et ô combien émouvante à la levrette… ou à la sodomie, selon les goûts des deux partenaires.
Fesses et petites déviations
Nous en avons déjà parlé, mais les fesses appellent parfois les claques. Ce n’est pas seulement une affaire de domination : un surcroît de tendresse peut se traduire par l’envie irrépressible d’un contact fort – et au bruit si agréable ! Certains vont, après avoir léché ou embrassé l’objet de leur désir, jusqu’à la morsure. N’oublions par que Freud et son stade sadique-anal lie ce dernier au postérieur. Et les enfants aiment mordre, on le sait. Défense, mais aussi amour. On mord donc à pleines dents des fesses par une étrange régression. Il convient seulement de se modérer, de n’abîmer en aucun cas de telles merveilles et de respecter cette partie du corps qui est offerte, mais exige qu’on la traite bien.
Photos 1 et 3 © Jacques Bergaud - 5 et 6 © nouvelles tentations
Photos 2 et 4 DR
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