Les moyens de locomotion sont chargés de fantasmes : l’avion, le bateau, le train évidemment.

L’automobile, symbole courant de l’évasion, du voyage, du loisir, mais aussi de la masculinité, du statut social, voire de la puissance, a également une connotation sexuelle forte. Il n’y a qu’à voir les publicités, et à entendre les noms que les constructeurs leur donnent, principalement féminins…

La voiture est machiste, certes, mais les femmes se la sont appropriée, et inversent parfois les codes. Un des fantasmes partagés par nombre de femmes et d’hommes est de faire l’amour dans une voiture. De fait, ce fantasme, comme on va le voir, est réalisé souvent. Celui-là comme bien d’autres…

Photos Morgan et nus voilés - Jacques Bergaud

Photo BMW CSI - Jean-François Jonvelle

Photo Helmut Newton " Hollywood Hills 1986 " extraite de Helmut Newton's Illustrated N°1 - N°4

Article " La voiture, lieu de désirs " ©nouvellestentations.com

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L’amour en voiture... La voiture roule

Inutile de dire que le code de la route – qui ne va pas jusqu’à mentionner les activités sexuelles au volant – les condamne implicitement. Quel mise en danger quand la femme effectue une mise en bouche, ou une simple branlette ! Et l’on ose penser à la déconcentration due à l’orgasme…

Sachant que regarder une vidéo est passible de cette sanction : 3 points retirés, jusqu’à 1500 euros d’amende et jusqu’à 3 ans de suspension de permis, imaginez ce que vous encourez pour une " distraction " autrement intense et répréhensible ? Et éventuellement un petit supplément pour exhibition publique...Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Photos DR

Article " La voiture, lieu de désirs - L'amour en voiture " © nouvellestentations.com

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L'amour en voiture... à l'arrêt

Si la voiture est à l’arrêt, les figures sont plus libres : la fameuse banquette arrière fait toujours le bonheur d’un nombre incroyable de couples illégitimes ou simplement pris d’une violente envie.

Prudence cependant,il est important de bien choisir le lieu de ces ébats "auto-immobiles".

Rappel de la loi : selon l'article 222-32, modifié par la loi n° 2021-478 du 21 avril 2021 du code pénal 

" L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

Même en l'absence d'exposition d'une partie dénudée du corps, l'exhibition sexuelle est constituée si est imposée à la vue d'autrui, dans un lieu accessible aux regards du public, la commission explicite d'un acte sexuel, réel ou simulé.

Lorsque les faits sont commis au préjudice d'un mineur de quinze ans, les peines sont portées à deux ans d'emprisonnement et à 30 000 euros d'amende."

On peut inviter des passants pour une partouze impromptue ; le ballet des fellations ou des branlettes multiples (voir le remarquable « des hommes qui se branlent », de Ravalec) est un grand classique. Ou tout simplement proposer aux spectateurs derrière les vitres relevées des exhibitions de tout poil, si l’on peut dire. N’oublions pas que le capot a ses adeptes. La voiture est un meuble, un appui, presque un membre du trio ou de l’orgie.

Enfin,on peut faire l’amour à sa voiture, en s’asseyant sur le changement de vitesse, par exemple. Certaines (ou certains) s’assoient même sur la boule de la caravane…

Si l’on veut regarder un film ayant trait à l’érotisme de la voiture, fût-il morbide, choisissons « Crash » de David Cronenberg. Sans oublier quela voiture – et l’un de ses occupants peu habituels mais sources de rêves, le chauffeur de maître - , ouvre le film « Histoire d’O »…

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