Voilà une pratique qui est considérée comme extrême et qui l’est stricto sensu, si l’on traduit littéralement l’expression anglaise : baiser avec le poing. Le terme poing fait peur – un coup de poing renvoie à un acte brutal. Or, le fist-fucking comporte des gradations. Avant d’avoir le poing fermé dans une cavité naturelle, on y introduit les doigts.
Tout ce qui est « doigté » évoque donc des activités plus fines et plus prévenantes. On peut donc parler d’un fist fucking évolutif, au cours duquel la personne qui le reçoit, plus encore que la personne qui l’exécute, peut mettre une limite. De toute façon, et disons-le dès le départ, cette pratique demande qu’on prenne des gants, au sens propre comme au sens figuré. Des gants de latex, bien neufs et propres, pour l’intromission, et des gants de velours pour la douceur. Maintenant, examinons ces armes (sexuelles) de poing…
Photos © nouvelles tentationsC’est la continuation « naturelle » de la masturbation vaginale, avec intromission de deux ou trois doigts afin de toucher le fameux « point G », ou en tout cas la région la plus excitable du vagin, vers le haut. Il est bien évident que des mains de grande taille ou très épaisses ne pourront s’introduire entièrement dans un vagin dont l’entrée serait étroite. En ce cas, surtout ne pas insister!
Autrement, avec une bonne lubrification et des mouvement successifs tournants et prudents, l’intromission peut se faire. Une fois la main à l’intérieur, la sensation de la femme est celle d’un remplissage total de sa cavité, ce qui peut l’exciter jusqu’à l’orgasme si la main tourne doucement et entame quelques va-et-vient. Se retirer et recommencer plusieurs fois l’opération est un plaisir apprécié des femmes amatrices de cette spécialité. On peut aussi, de l’autre main, titiller le clitoris pour une jouissance totale. Certaines femmes ont le vagin si large que deux mains peuvent être introduites, créant un jeu de glissements alternés ou simultanés des dites mains.
Photos © nouvelles tentationsPour une hygiène impeccable lors d’un fisting anal, le lavement est indiqué (sauf si l’on est amateur de jeux scatophiles, voir article… ) La lubrification, elle, s’impose, ainsi que le port du gant. Le fisting anal est a priori plus aisé que le vaginal, puisqu’il n’y a pas d’os pubien, mais c’est trompeur : il ne faut pas créer de lésions, et la prudence est donc de mise. Là encore, une longue habitude de l’intrusion de doigts ou de godemichés permet à l’anneau de se dilater.
Les femmes sensibles de l’anus et du périnée peuvent aimer le fist fucking anal, parfois même quand un godemiché (de taille moyenne) ou des doigts s’occupent du vagin. Mais ce sont surtout les hommes – pas tous…- qui apprécient le fist fucking. Cela n’est pas réservé aux homosexuels, et les hétérosexuels qui aiment aussi qu’on leur excite la prostate y ont droit. Pas besoin, pour cela, d’aller loin dans le conduit intestinal, puisque comme on le sait, la prostate n’est qu’à quelques centimètres de l’orifice. Certains hommes recherchent néanmoins des pénétrations profondes (même l’avant bras, ou plus, disparaissent !) ce qui leur procure paraît-il des sensations prolongées quand le bras effectue ses aller-retour. C’est souvent, dans ces pratiques extrêmes, un accompagnement de jeux sadomasochistes.
Signalons enfin que quelques personnes souples (et tout aussi prudentes, rappelons-le) peuvent s’adonner à des fist fucking en solitaire – ou sous le regard de leur partenaire.
Une dernière précision : on peut aussi aimer le foot fucking, surtout si les pieds sont fins. La technique est à peu près la même, si ce n’est qu’un gant de pieds est difficile à trouver… Une hygiène irréprochable et une lubrification supplémentaire sont de mise.
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Article " Le fist fucking est-il raisonnable ? - Le fisting anal " © nouvellestentations.com
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