Nom d'un chien

Alors que la missionnaire renvoie à l’image d’un bon père (voire pépère, mais nous démontrons par ailleurs qu’il n’en est rien : Réhabilitons la missionnaire ), la position de la levrette renvoie à celle d’un chien, ou plus exactement d’une chienne.

La levrette est la femelle du lévrier, un chien dont les pattes antérieures sont plus courtes que les pattes arrière. Les levrettes ont donc le postérieur un peu relevé, ce qui attire les mâles en rut. Voilà ce qui dit-on a occasionné l’adoption de ce terme pour cette position amoureuse célèbre. Et l’une des préférées de la plupart des couples.

Pour nous rassurer, rappelons-nous que le Kama-Sutra nous conseille fortement d’observer le monde animal pour donner un peu de piment à notre sexualité. Dans la levrette, c’est le cas.

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A quatre pattes...ou plutôt à six

Technique de base : la femme se place à quatre pattes et l’homme à genoux la pénètre par derrière. On sait (et le film de Jean-Jacques Annaud, la guerre du feu, l’illustre) que l'homme préhistorique pratiquait ainsi le coït parce que ses ancêtres ne se tenaient pas encore debout. Donc, hommage aux grands anciens.

L’intérêt de la levrette est d’abord physique, particulièrement pour la femme. Celle-ci sent beaucoup mieux la pénétration, et l’excitation de son point G est selon de nombreux témoignages plus forte.

Pour l’homme, même si lui aussi se sent plus pénétrant, le bénéfice de cette position est d’abord visuel : il peut se voir aller et venir, il peut contempler le fessier, les reins et le dos (et la nuque, et la nuque !) de sa compagne. De par sa position agenouillée, il a les mains libres pour caresser – ou pour fesser, nous reviendrons sur cette tentation à laquelle cèdent bien des hommes les mieux éduqués.

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Variantes

Genoux joints.

La femme joint les genoux et l’homme place les siens de chaque côté des jambes de la femme. Le vagin est resserré autour du pénis. La sensation pour les deux est maximale. Si maximale, peut-on dire, que l’homme doit se contrôler encore mieux qu’à son habitude. Mais cette variante peut intervenir quand la femme le désire, si elle a joui par exemple, et veut procurer à l’homme un plaisir accru.

Le grand pont

L’homme pénètre la femme restée debout. Celle-ci est penchée en avant, et ses mains touchent le sol. Non seulement cette position est réservée aux sportifs, mais encore à ceux qui ont à peu près la même taille. Sans quoi elle est réservée aux sportifs spécialisation gymnastique.

La brouette

San-Antonio l’appelait la brouette japonaise. Dans le genre gymnastique, elle obtient le label gymnastique acrobatique. La femme ne repose que sur les mains, l’homme ayant soulevé ses jambes qui viennent éventuellement emprisonner la taille de l’homme. On peut même avancer, ou reculer (pourquoi faire ? Bonne question).

La cuillère

Un peu de repos : on peut considérer en effet que cette position est une levrette à la paresseuse, les deux amoureux étant sur le flanc (au sens propre, avant de l’être au sens figuré). C'est un peu plus amoureux et langoureux. La femme se cambre et l’homme vient se glisser au creux de ses reins. Il peut se saisit du genou supérieur de la femme et le lever, afin de mieux respecter le principe de la levrette.

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Quelques aides au confort

La femme, tout en étant accroupie, pose son buste au bord du lit. Ainsi, elle n’a pas à se maintenir à quatre pattes, les bras pouvant se détendre. Si le sol est recouvert d’un tapis moelleux (nous déconseillons vivement les moquettes à ceux qui ont la peau des genoux fragiles), l’homme peut aller et venir à sa guise sans que sa compagne finisse par s’écrouler.

Une chaise permet aussi à la femme d’être prise en levrette, un pied posé sur la chaise ou le fauteuil les bras tenant le dossier. La levrette sur le fauteuil (la femme ayant posé ses tibias sur chaque bras du fauteuil) demande un meuble adapté à la taille des partenaires. Après tout, qui vous empêche de prendre des mesures et le faire fabriquer ?

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Domination du mâle ?

Cela fait partie du plaisir de la levrette. Il est certain que cette possession avive chez l’homme un besoin de «dominer», pour ne pas dire «dominer sa monture».

Certains mâles éprouvent le besoin irrépressible de claquer les fesses de la femme, comme s’ils chevauchaient un animal. Ce qui pourrait être horriblement machiste est atténué par le fait qu’il s’agit – en tout cas, cela doit être - un désir partagé, puisque la femme veut en l’espèce que l’homme la « prenne sauvagement ». Il n’y a donc pas de honte à cela.

Vengeance : la prochaine fois, la femme se placera au-dessus de l’homme allongé sur le dos et le chevauchera à son tour. Elle ne pourra pas lui claquer les fesses, mais elle trouvera bien quelque chose.

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