Suspendre son ou sa partenaire est une fantaisie assez répandue ou très convoitée chez certains adeptes d’une certaine sophistication érotique. Mais voilà : elle n’est pas sans risques, et demande à la fois un matériel adéquat et des règles de prudence.

Pourquoi suspendre l’autre ? La réponse est claire : avoir son ou sa partenaire à sa disposition. Ce n’est pas seulement au cours de jeux D/S ou BDSM, mais aussi, parfois, pour des raisons de confort et de pénétration profonde. Une personne suspendue dont les orifices destinés, entre autres, à l’introduction d’un pénis ou d’objets de plaisir, se trouve à bonne hauteur, donnant et prenant ainsi un plaisir décuplé.

Une fellation effectuée par une femme suspendue dont la bouche est en face du sexe de l’homme sans que ce dernier ait à se pencher ou se contorsionner est fort agréable. De même toute pénétration vaginale ou anale…

Le matériel ?

On pourrait le diviser en deux grandes familles. Celle du bondage, d’abord. Le bondage, quand il est léger et pratiqué sur une personne allongée ou assise, demande déjà de grandes précautions. Quand il est destiné à suspendre la dite personne, il exige une maîtrise sans faille. Autrement dit, seules quelques personnes pratiquant cet art peuvent s’y risquer.

Et donc, si vous ne faites pas partie des experts en bondage, préférez les suspensions de deuxième type : le matériel fabriqué à cet effet. Il demande à l’évidence un ou plusieurs points d’accroche soit au plafond, soit au mur, soit au sommet d’un lit à montants. Si vous êtes vraiment sûrs d’adopter ce jeu érotique, il vous faut donc en passer par là.

Au plafond, vous pourrez accrocher un sling, cette assise de cuir tenue par des chaînes ou par des lanières épaisses, qui permet de suspendre confortablement un ou une partenaire. Vous pouvez aussi choisir le trapèze, qui permet d’accrocher la personne avec des menottes mains ou pieds spécialement conçues à cet usage. Un simple filin ou une corde épaisse et un mousqueton suspendent les mains liées ensemble. Enfin, outre le sling ou le trapèze, vous pouvez acheter une « chaise de suspension ». Une évidence : même si votre matériel est solide, que vous avez pris toutes les précautions possibles, placez au-dessous de la personne suspendue un matelas épais, ou de quoi amortir sa chute éventuelle. Des fabricants astucieux, et il n’en manque pas en ce domaine, ont créé des portiques démontables qui supportent slings ou trapèze. Plus besoin de percer son plafond et d’y laisser un bien étrange crochet… Le meilleur fabricant, à notre avis (purement désintéressé, nous le répétons à chaque fois que nous citons quelqu’un), est de loin Charon, et sa forge : allez faire un tour chez lui, vous verrez : La Forge de Charon.

Après cela, les jeux sont innombrables. Fellations et pénétration, comme nous l’avons dit, mais aussi jeux de domination soumission, avec en premier lieu l’exhibition totale du ou de la partenaire, et ensuite… ce qui vous plaît habituellement, si vous êtes adeptes des pratiques BDSM.

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