Un lecteur (André, de Reims) nous envoie ce bref courriel : "J'ai apprécié les articles que vous avez écrits sur la fellation, sauf que vous ne parlez pas de l'autofellation que je pratique moi-même, et devant ma femme! C'est à mon avis peu courant, mais cela existe, et sans qu'on soit homo pour autant." Merci de nous signaler cette omission. Quant au fait qu'on soit homo ou non, peut nous chaut, à Nouvelles Tentations ! En tout cas, voici quelques mots sur le sujet.
La fellation est tellement appréciée par certains hommes qu'ils sont tentés de se la prodiguer eux-mêmes. Evidemment, l'homme est à la fois sucé et suceur, cette dernière position étant considérée a priori comme homosexuelle.
Oui, mais quand l'homme se branle – et Dieu sait qu'il ne s'en prive pas- , il est en même temps branlé et branleur (il a une main sur une queue). Où est la différence ?... Aucune, si ce n'est que l'autofellateur utilise non pas sa main, mais sa bouche. L'autofellation nécessite une seule chose : une grande souplesse. La longueur du pénis importe moins, si ce n'est que plus le pénis est petit, plus cela exige de la souplesse. Et les positions ? On en connaît deux. L'homme assis se penche, jusqu'à toucher son pénis de sa bouche, ou l'homme s'allonge sur le dos et ramène ses jambes au-dessus de ses épaules. D'après les renseignements glanés ici et là, peu d'hommes avalent leur propre sperme et la plupart d'entre eux se finissent à la main.
Un peu de culture cinématographique : Shortbus, film très sexuel de John Cameron Mitchell, mais qui n'est pas classé X (2006 - interdit aux moins de 16 ans) présente une longue scène d'autofellation comme mise en bouche avant un sympathique panorama de toutes les sexualités humaines.
Photo Shortbus DR
Photos © nouvelles tentations
Article " Et l'autofellation ? " © nouvellestentations.com
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