Nous avons effleuré, dans notre article sur l’éjaculation (voir : L'éjaculation et ses fantaisies ), le « bukkake », et y apportons ici quelques développements. En effet, l’éjaculation faciale, expression bien technique et froide, prend d’autres couleurs quand on va voir du côté de l’Empire du Soleil Levant.
Une des spécialités érotiques qui y règne est celle du « Bukkake », expression tirée du mot « buukakeru », éclabousser d’eau. L’eau est simplement remplacée par le sperme. La légende veut qu’en des temps reculés, une femme infidèle était condamnée à se faire couvrir la face de sperme par tous les hommes du village.
C’est devenu aujourd’hui un plaisir pour certaines femmes, et pour des hommes plutôt dominateurs. L’aspect « humiliant » est en réalité gommé, au bénéfice d’une gourmandise affichée par la femme, cible de ces jaillissements séminaux, mais toujours : les femmes soumises adorent cette pratique. De nombreux films montrent ces séances de « bukkake », certains parvenant, grâce au nombre de participants, à présenter au final un visage entièrement couvert de sirop de corps d’homme.
Attention, femmes novices, à protéger les yeux en les fermant ou en mettant des lunettes : le liquide gras dans l’œil est extrêmement déplaisant.
Evidemment, une simple éjaculation faciale au sein d’un couple tient aussi du « bukkake », puisque l’éclaboussement a bien lieu : le principe comme l’effet pallient le manque d’intervenants. Certains hommes et femmes aiment que le sperme ne soit nettoyé qu’une fois sec, parfois longtemps après. On remarquera que le « bukkake » vise la face, et non la bouche, sauf si elle est fermée. Pas d’ingestion de sperme, donc.
C’est pourquoi une autre spécialité japonaise vient édulcorer l’éjaculation faciale : le « gokkun » (onomatopée signifiant « gloups »). La femme avalera le sperme qu’elle aura recueilli soit dans un récipient placé sous son menton, soit dans un verre, soit avec ses doigts qu’elle sucera avec gourmandise. Le « gokkun » a ses adeptes, sachant qu’une pratique semblable doit être pratiquée avec des hommes dont les analyses sanguines récentes montrent bien qu’ils sont séronégatifs – et encore, la méfiance doit-elle être de règle.
Nous conseillerons donc, pour des raisons purement médicales, de se cantonner au « bukkake », et ne de boire le sperme que d’un compagnon régulier et fiable… Le « record du monde de bukkake » est paraît-il américain : 122 éjaculations. (Un « bukkake » à 600 éjaculations a été filmé, mais nous ne voyons pas les 600 donneurs, et le visage ne semble pas couvert comme il devrait l’être…) En réalité, la femme (actrice X) aux 122 éjaculations tire la langue et se régale du sperme. Il s’agit donc du record du monde de « gokkun ». Soyons précis !
Photos © nouvelles tentations
Article " Bukkake et gokkun - Éjaculations faciales à la japonaise " © nouvellestentations.com
Commentaires et précisions
Notre article a suscité des commentaires sur twitter (@camille_69 et @EricBrooksblade ) quant aux risques prophylactiques encourus lors de ces pratiques et principalement le gokkun. Pour résumer, leurs propos tendent à minimiser le risque de contamination au VIH en raison de la faible (et courte) viabilité du virus en milieu anaérobie tout en signalant qu'il n'en va pas de même concernant la syphilis et d'autres IST plus résistantes. Nostra culpa pour le second point (traité par ailleurs ) sur lequel nous n'aurions pas dû faire l'impasse ici, mais nous persistons à recommander la prudence pour le VIH, car parfois le gokkun se pratique de telle manière que les risques sont les mêmes que lors d'une fellation, c'est à dire moindre que lors d'une pénétration certes, mais non absents.
PS : Camille_69, ex Rue69 rattaché à Rue89, vient de créer un nouveau blog SEXPRESS . Gage de sérieux, Camille avait enquêté sur la question de la contamination par ingestion dans un article sur la cuisine au sperme : " Gastronomie : vous reprendrez bien un peu de sperme ? "
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