Le sexe entre deux hommes est une source de mythes plus ou moins tenaces, et ses réalités sont méconnues par ceux qui n'y ont jamais goûté.
Première réalité :
l'homme se connaissant très bien lui-même, il a plus de compréhension immédiate du corps qui lui fait face.
Deuxième réalité :
la sexualité homosexuelle comporte autant de variantes que la sexualité hétérosexuelle.
Cela nous conduit à parler de ces mythes qui ont la vie dure. Deux d'entre eux émergent : les homosexuels pratiquent énormément la sodomie, et dans un couple d'homosexuels, l'un joue l'homme, l'autre la femme. Eh bien non, de nombreux gays préfèrent les jeux de main ou de bouche à l'enculade. Et dans les couples, les rôles ne sont souvent pas définis selon les codes hétéros, et les actifs peuvent aussi devenir passifs, selon leur humeur. Il n'y a donc pas de différences fondamentales entre l'amour homo et hétéro, mais des spécificités qui les distinguent l'un de l'autre….
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Article " Le sexe entre hommes " © nouvellestentations.com
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Page 3 : Le sexe entre hommes - Mains et bouche
Page 4 : Le sexe entre hommes - Virilités de l'amour gay
Nous l'avons dit, les homosexuels ne s'enculent pas tous, et certains n'apprécient pas d'être sodomisés ou de sodomiser. Néanmoins, l'anus est le seul orifice génital qui permette la pénétration. Donc, la sodomie est assez courante.
On sait que l'homme est doté d'une prostate , organe qui, avant de lui causer quelques soucis avec l'âge, peut lui procurer un intense plaisir. La sodomie est donc l'acte idéal pour que l'homme sensible de la prostate atteigne la jouissance. L'enculeur, quant à lui, éprouve une double jouissance, celle de sentir l'orgasme de celui qu'il pénètre, et la sienne propre. Quand l'enculeur et l'enculé jouissent ensemble, c'est le septième ciel… Outre la sodomie, certains homosexuels pratiquent le coït intercrural (le sexe va et vient entre les jambes du partenaire). Cette technique, très en vogue chez les Grecs Anciens et utilisée par les hétéros pour éviter que la femme ne tombe enceinte, permet l'étreinte et la simulation de la pénétration sans risque de MST. On peut aussi placer son sexe entre les fesses du partenaire et se branler, comme une sorte de "cravate de notaire" dont les fesses tiendraient lieu de seins…
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Les homosexuels sont aussi férus de caresses et baisers divers que les hétéros, sinon plus. En effet, la masturbation, la masturbation mutuelle, la fellation tiennent une grande place dans leurs relations. Mais les caresses sur le corps tout entier revêtent une importance particulière.
La masturbation est omniprésente : qui peut a priori mieux branler un homme qu'un autre homme ? La masturbation mutuelle recueille nombre de suffrages, et se jouir l'un sur l'autre, voire éjaculer sur le sexe de l'autre, sont des fantaisies très prisées. La bouche? Elle sert comme chez tout un chacun à embrasser celle de la personne qu'on aime et qu'on désire. Elle sert aussi à sucer une queue. L'art de la fellation chez les homos est très développé. Là encore, ne tombons pas dans les mythes. Il y a de mauvais suceurs comme il y a de mauvaises suceuses … mais un peu moins, sans doute, d'après divers témoignages.
Quant au 69, ses plaisirs sont contrebalancés par son inconvénient majeur : la "déconcentration" due à la prééminence des sensations procurées en tant que suceur sur celles reçues en tant que sucé, ce qui fait que cette figure, un peu comme chez les hétéros, a ses réfractaires. Enfin, l'anilinctus (ou "rimming") est très apprécié, jusque dans des formes plus appuyées que chez certains hétéros, les femmes étant plus mesurées en ce domaine.
Le " rimming " consiste parfois à pénétrer le plus loin possible avec la langue dans le conduit anal.
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On peut penser que de nombreux gays aiment la tendresse et les câlins gentils, comme tout le monde. Mais le fait pour deux hommes de faire l'amour n'est pas autre chose que l'addition de deux virilités.
De même, la sexualité gay est virile, et même hyper virile. On peut, on aime y aller fort, voire brutaliser un tantinet. Le côté dominant dominé est prépondérant. Effectivement, dans la sodomie, le " passif " joue moins à la femme qu'à l'homme soumis. Les pratiques comme le " fist fucking " sont souvent accolées au SM.
La sensibilité des tétons est travaillée par des caresses plus rudes que celles qu'on accorde aux femmes, parce que le sein mâle peut être plus malaxé ou étiré que le sein féminin, d'une fragilité supérieure. Quand les gays se fouettent, vu que le derme masculin est plus épais, ils n'y vont pas de main morte. On peut enfin noter le fantasme qu'ont de nombreux gays pour les militaires, les flics, les "lascars" et la racaille… Vous avez dit efféminé ?
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