Pratique sexuelle (improprement nommée parfois cunnilingus) consistant en une caresse buccale effectuée par un individu, quel que soit son sexe, sur un sexe exclusivement féminin.
Cette caresse s'applique plus précisément sur le clitoris, même si elle emprunte par fantaisie des chemins détournés. Et, qu'on se le dise, si cette caresse peut être considérée comme un préliminaire, elle est le plus souvent un moyen d'amener la femme ainsi léchée et sucée à la jouissance, puisqu'on sait que la plupart des femmes jouissent grâce au clitoris. Il s'agit donc d'une caresse que toute personne désireuse de combler une femme se doit de maîtriser. En avant !
Photos © nouvelles tentations
Article " Cunnilinctus " © nouvellestentations.com
Le sort de ce baiser intime laisse rêveur. Il est la voie royale vers le plaisir féminin, et n'a eu la place qu'il méritait que récemment. Combien de siècles d'obscurantisme ! Cela est dû à trois éléments combinés : d'abord, la méconnaissance scientifique du corps de la femme - le clitoris, est officiellement découvert au XVIème siècle comme "siège du plaisir féminin". Ensuite, comme toujours, les préceptes religieux, qui décrètent on ne sait trop pourquoi que la femme, quand elle a le droit d'avoir une jouissance, ne peut l'avoir que si l'homme la pénètre (et elle doit dire merci). Enfin, les cadres socio-culturels de la sexualité, qui déclarent l'homme dominant, répugnant donc à se placer au-dessous de la femme pour lui rendre un service sexuel. On le voit, ce triple handicap a empêché longtemps que la femme goûte ce plaisir, réservé jadis aux tribades dont on nous dit que ces lesbiennes atteignaient un orgasme clitoridien par frottement mutuel de leur long clitoris. Parions que plusieurs d'entre elles ont eu la curiosité d'y poser leurs lèvres…
Cependant, le cunnilinctus laisse quelques traces dans l'histoire, ne fût-ce que grâce Suétone qui nous décrit Tibère, empereur grand débauché, amateur de cunnilinctus et moqué dans ce vers : "le vieux bouc lèche les parties naturelles des chèvres". Ajoutons que Tibère avait des jeux moins innocents, puisqu'ils se faisait sucer par des enfants non encore sevrés. Mais Suétone ne fait moralement guère de différence. Napoléon ensuite, puisque nous en sommes aux empereurs, écrit à Joséphine de Beauharnais : "Un baiser plus bas, plus bas que le sein. (…) Tu sais bien, la petite forêt noire. Je lui donne mille baisers et j'attends avec impatience le moment d'y être. " Sade emploie souvent le mot " gamahucher ", valant aussi bien pour une femme caressant oralement un homme que le contraire, de même que Baudelaire, selon les frères Goncourt, s'excusa un jour de son retard en disant qu'il venait de gamahucher sa mère. Mais ce ne sont là que des références bien éparses et bien maigres, eu égard à la beauté de cette cajolerie.
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Par pitié, arrêtons de dire que faire un cunnilinctus est compliqué ! Branler une femme est un exercice autrement plus ardu. Donc, point besoin pour décrire cet exercice de pages entières et de dessins, telle la notice d'utilisation d'un téléphone portable ou d'un meuble Ikea.
Quelques principes :
se placer confortablement, de façon que la bouche vienne se placer sur le clitoris. Si le clitoris de la femme n'est pas de taille imposante mais discrète, le dégager de son capuchon à coups de langue, de lèvres ou de doigts, afin qu'on puisse le titiller à l'envi. On peut lécher les grandes lèvres, les petites, les parois internes du vagin (autant que faire se peut, vu la longueur d'une langue), le périnée et l'anus, mais le siège principal du cunnilinctus est le clitoris, et vous ne devez pas en démordre, si l'on ose dire. Une fois la femme excitée par votre langue qui tourne sans cesse sur le petit bouton, les lèvres pouvant effectuer des mouvement de succion, continuez jusqu'à l'orgasme de la femme.
Quelques conseils supplémentaires :
N'hésitez pas à demander à la femme ce qui lui plaît comme caresse (forte, rapide, légère, plus haut, plus bas, etc.) et donc de commenter, si besoin est, pendant que vous officiez. Surtout au début d'une relation. De même, c'est elle qui vous dira quelle position elle préfère pour que vous effectuiez votre cunnilinctus, ainsi que les caresses qui l'accompagnent. En effet, les mains du lécheur ou de la lécheuse sont libres la plupart du temps, et peuvent caresser les seins, le ventre, les flancs, les cuisses, l'anus… ou rien. Certaines femmes adorent le contact unique de la bouche. Enfin, sachez que la jouissance clitoridienne, souvent violente, exige qu'on arrête le frottement presque immédiatement, pour ne pas irriter la muqueuse féminine. Sans quoi, cela vire au supplice et la fête est gâchée. Maintenant, donnez votre langue au chat.
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