La position dite soixante-neuf est célébrissime.
Son principe est simple : les deux partenaires se placent tête-bêche, la bouche de chacun jouant avec le sexe de l'autre.
Rien d'autre qu'une fellation et un cunnilinctus pratiqués en même temps, ou même deux fellations ou deux cunnilinctus simultanés, tout dépendant du sexe des protagonistes.
Le 69 peut ainsi être considéré comme un préliminaire ou comme une caresse menant à l'orgasme.
Les deux positions privilégiées sont la femme sur l'homme (la fellation demandant un mouvement de tête, la femme sous l'homme éprouverait de plus grandes difficultés), ou, mieux et plus confortable, les deux partenaires reposant sur le flanc. Cette posture rend aussi l'exercice plus aisé quand il y a une grande disparité de taille entre les deux partenaires.
La femme installée sous l'homme incite souvent à abandonner la fellation pour des variantes tout aussi agréables : léchage des couilles et du périnée, voire annilinctus.
Le 69 " debout ", l'homme maintenant la femme contre lui, exige que la femme soit légère et l'homme très solide et ne se pratique guère que dans certains films X.
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Article " Le 69 : plaisir ou frustration ? " © nouvellestentations.com
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Le 69 a longtemps été un symbole de l'érotisme débridé.
69, année érotique... chanté par Serge Gainsbourg et Jane Birkin en atteste. Sans doute parce qu'il cumule deux pratiques, banalisées aujourd'hui mais souvent considérées comme tabou - voire répulsives pour certains- , le cunnilinctus et la fellation.
En fait, on trouve dans les encyclopédies ou dans les études sur la sexualité relativement peu de choses sur le 69 (le Kâma Sûtra y consacre un court chapitre et l'appelle Kalika - le "congrès du corbeau"1). Et les commentaires recueillis sur cette pratique sexuelle font apparaître les limites de celle-ci : en effet, l'avantage du 69 est une intimité complète entre les deux partenaires qui offrent leurs parties génitales à la vue, la main et la bouche de l'autre sans pudeur aucune. Le plaisir est là, les sensations fort agréables, mais survient assez vite l'inconvénient majeur : quand on se concentre sur le plaisir qu'on veut donner à l'autre, on oublie un peu le sien. Ou l'inverse : si l'on sent monter un orgasme, la caresse qu'on prodigue passe au deuxième plan. On peut donc conseiller deux choses : soit on fait un 69 comme préliminaire et l'on arrête la caresse quand l'un des deux sent venir la déconcentration, soit le 69 mène à l'orgasme et l'on doit faire comprendre que la simultanéité sera très difficile à tenir. A un moment, celui ou celle qui est le plus proche de la jouissance arrêtera de prodiguer sa caresse, qu'il ou elle reprendra après son propre orgasme.
On dit que le 69 est une pratique sexuelle plus courante chez les gays et les lesbiennes. Ont-ils (ou elles) un meilleur sens du timing ou de l'abnégation? Nous attendons vos témoignages.
1 Appellation incongrue de prime abord mais qui s'explique par le texte de Vâtsyâyâna : (...) La femme et l'homme, comme des corbeaux, se picorent, saisissant avec la bouche leurs sexes et en éprouvent du plaisir. Ils boivent leurs sécrétions dans l'ardeur de leur passion. (...) Extrait du Kâma Sûtra (le vrai !) traduit et présenté par Alain Daniélou (GF Flammarion).
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