Comment parler de la fellation sans répéter ce qu’on dit partout ailleurs ? Impossible. A moins de ne choisir que ce qui se sait peu, ou moins, et de tordre le cou, en chemin, à certains poncifs.
Selon certains, la fellation est déjà évoquée dans la Bible, au Livre des Proverbes :
« Il y a trois choses qui sont au-dessus de ma portée, même quatre que je ne puis comprendre : la trace de l'aigle dans les cieux, la trace du serpent sur le rocher, la trace du navire au milieu de la mer, et la trace de l'homme chez la jeune femme.Telle est la voie de la femme adultère : elle mange, et s'essuie la bouche, puis elle dit : je n'ai point fait de mal. »
C’est une interprétation d’érotomane, bien sûr.
Plus sérieusement, les pères de l’Eglise ont condamné la fellation, puisque l’homme ne doit pas lâcher sa semence hors de l’orifice naturel de la femme.
Cependant, Voltaire rappelle qu’un célèbre jésuite demandait si l’on pouvait « commencer dans les vases illégitimes ». Un non moins célèbre théologien lui répondait oui, « à condition de finir dans le vase légitime ».
Donc, l’Eglise autorise la fellation comme préliminaire. Vous pouvez poursuivre votre lecture.
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Article " Fellation, art premier " - page 2 : Clinton, Rocard et le code
Article " Fellation, art premier " - page 3 : Célèbres pompeuses
Article " Fellation, art premier " - page 4 : Fellation et irrumation
Article " Fellation, art premier " - page 5 : L'irrumation : une méchante cousine
Article " Fellation, art premier " - page 6 : La fellation : quittons les sentiers battus
Article " Fellation, art premier " - page 7 : Deux fellations littéraires
Article " Fellation, art premier " - page 8 : En conclusion : les mots pour demander une fellation
D’où il ressort que la fellation est quand même « moins qu’un rapport sexuel ». Bill Clinton, dûment sucé par Monica Lewinski, jura qu’il n’avait pas eu de rapports avec elle. Il n’avait pas menti, puisqu’il est admis que seul le coït est un rapport sexuel. Cela dit, il y a des Etats (la Virginie, par exemple), où la fellation est interdite. (Nous ne proposerons pas d’escapade en Virginie, où Paul ne peut être tété.) Quant à Michel Rocard, répondant à une question délicate de l’immense Thierry Ardisson : sucer est-il tromper ? Il répondit non. A juste titre, selon la théologique définition du vase légitime.
La loi se prend un peu les pieds dans le tapis quand elle évoque un sujet autrement plus grave, celui du viol.
«Tout acte de fellation constitue un viol (…) dès lors qu'il est imposé par violence, contrainte, menace ou surprise, à celui qui le subit ou à celui qui le pratique ».
Autrement dit, forcer quelqu’un à faire une fellation est un viol, forcer quelqu’un à en recevoir une en est un aussi !…
Alors même que le viol est défini par cette même loi comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte ou surprise. » Il y a d’ailleurs, paraît-il, des avis divergents selon les juridictions. A voir avec un fin juriste.
Quant à nous, penchons-nous un peu plus avant sur l’acte, effectué dans des conditions légales, sur ceux et celles qui ne le subissent pas, mais en demandent et en redemandent…
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Commençons par la Grande Ancienne, Cléopâtre, dont le Dictionnaire des Fantaisies et Perversions nous dit qu’elle avait soulagé cent hommes dans une nuit, et qu’elle méritait le surnom de Cheilon (grosses lèvres) et Mériochane (bouche ouverte).
En parlant de surnom, Marilyn Monroe, réputée pour ses performances orales, fut surnommée « The Mouth » (cf. Gérard Lenne in « De la fellation »).
Une anecdote à propos de la star à qui l’on demandait un jour qu’elle était la différence dans sa vie depuis qu’elle était célèbre : « je n’ai plus à sucer pour faire un film ».
Marlène Dietrich, nous rapporte le très renseigné Lenne, valait aussi un détour par sa bouche, et Eva Peron, femme du dictateur argentin, était connue comme la meilleure suceuse d’Amérique du Sud. Vaste continent…
Evidemment, il doit y avoir foultitude d’autres stars du cinéma – ou de la chanson -, et d’autres femmes politiques douées pour ce merveilleux exercice. Hélas, les informations ne sont pas remontées jusqu’à nous.
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Il existe deux grands types de pénétration buccale par le pénis, et non un seul : la fellation et l’irrumation (fellation active).
La fellation classique, dirons-nous, est un acte effectué par la femme (ou l’homme) sur son partenaire, qui reçoit la caresse passivement (il a quand même le droit, et la possibilité de parler).
L’irrumation est une pénétration effectuée par l’homme dans la bouche de sa (ou son) partenaire, celle-ci étant immobile et laissant faire l’officiant qui détermine le rythme et la profondeur.
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On dit que l’irrumation était très prisée par les Romains, chez qui la passivité de l’homme pendant la fellation induisait une perte de virilité. L’homme tient la tête de la femme et effectue un va et vient entre les lèvres de celle-ci. La femme peut aussi bien avoir la tête appuyée contre un oreiller ou une surface quelconque.
L’irrumation peut être une fellation douce dirigée par l’homme, si celui-ci fait preuve de délicatesse. Mais elle est, dans bien des cas, surtout désagréable pour les femmes, parce que violente.
En effet, titillé par le fait de voir la tête de la femme «prisonnière», l’homme se met en devoir de pistonner la bouche comme il le ferait d’un sexe. Régurgitations voire vomissements sont les risques (ou le but recherché , chez certains dominateurs) de l’affaire.
Si la femme, cependant, apprécie et supporte cette caresse, elle peut se placer sur le dos, tête renversée, et sa bouche peut alors accueillir la verge extrêmement loin dans sa gorge. Néanmoins, nous nous éloignons de l’esprit de la fellation, qui est quand même une caresse prodiguée par la femme, dirigée et élaborée par elle.
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Dessin "irrumation" attribué à Andreas Zorn
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Tous les manuels, tous les films X, évoquent, analysent et montrent la fellation. Il devient difficile de trouver quelque chose de plus à dire. Fouillons un peu, néanmoins…
Les dents.
Pas les dents ! Bien sûr, une fellation effectuée à grand renfort d’incisives et de canines risque de ne pas vous faire plaisir. Néanmoins, certaines grandes fellatrices, une fois la verge au fond de leur bouche, arrêtent le mouvement, mordillent très légèrement la verge et remontent avec lenteur, les dents effleurant la peau, jusqu’au gland qu’elles titillent ainsi. Il est probable que la prochaine fois, vous direz à votre fellatrice : avec les dents …
Le regard
En général (pas toujours) , la femme et l’homme se font face. Un élément important est celui du regard. Si la femme plante son regard dans le yeux de l’homme et vice-versa, les deux protagonistes en tireront un plaisir d’autant plus décuplé qu’ils tentent de deviner ce que ces yeux veulent traduire. Donc, pensez à vous regarder !
Le doigt
Il y a les hommes réfractaires à la plus petite pénétration anale et les « connoisseurs », qui apprécient hautement que leur compagne insinue un index fureteur en direction de leur prostate. Sachez qu’une éjaculation, alors que le doigt masse doucement la prostate (il suffit que le doigt pénètre de quelques centimètre et cherche vers le haut) multiplie l’orgasme masculin par… Essayez, et mettez le chiffre que vous voulez.
Le chaud, le froid, l’épicé
Si les mérites de SAS Malko Linge ne sont peut-être pas nombreux, l’un deux est d’avoir vulgarisé auprès des lecteurs qui ne lisaient que les passages sexuels, la fellation avec des glaçons dans la bouche. On peut aussi essayer un yaourt bien frais étalé sur le gland, et que la fellatrice mangera en suçotant, de la crème glacée (qui a l’avantage de couler délicieusement le long de la verge), mais aussi le chaud – du thé, par exemple-, et, comble du raffinement, le chaud-froid. Pour ceux qui ont un gland peu sensible – les pauvres ; pensée émue à l’adresse des circoncis – du piment. Il faut aussi que la fellatrice ait une bouche solide.
Que faire du sperme ?
Si la fellation va jusqu’à sa conclusion, le sperme vient. Il peut selon les goûts – de la femme, d’abord- être avalé, recraché, à moins qu’il ne jaillisse à l’air libre. Un épilogue apprécié par de nombreuses femmes (et par des hommes en moins grand nombre, il faut le reconnaître) est la rétention du sperme dans la bouche, puis un baiser à l’homme à qui l’on transmet, bouche à bouche, son propre sperme. C’est alors lui qui avale… ou recrache. Spécial, certes.
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A notre avis les plus intéressantes : « La marée » bien sûr, tirée de « Mascarets » d’André Pieyre de Mandiargues, qui raconte l’histoire d’un jeune homme en compagnie de sa cousine.
Sur la plage, il lui demande une fellation en même temps qu’il lui explique le processus de la marée montante. Il jouit dans sa bouche au point culminant de la marée…
Un film, « Contes Immoraux », de Walerian Borowczik, comportera une adaptation de cette nouvelle. Dans le rôle du cousin, Fabrice Lucchini.
L’autre nouvelle, moins connue mais remarquable, du surréaliste belge Marcel Mariën, auteur entre autres d’un recueil de nouvelles aujourd’hui presque introuvable («Figures de poupe », ed. Simoën ) et d’un autre recueil, « Les fantômes du château de cartes » (Julliard).
C’est dans ce dernier ouvrage qu’on trouve la nouvelle « La mauvaise étoile », l’histoire d’une horde pendant la préhistoire. Tous les hommes sont morts sauf un jeune garçon souffreteux qui marche sous la neige et le vent en compagnie des femmes. Le jeune homme meurt. Juste avant qu’il ne pousse son dernier soupir, la plus vieille femme du groupe se penche sur son sexe, le prend dans sa bouche et arrache une éjaculation à l’agonisant. Elle donne un peu de sperme aux femmes, qui se l’introduisent dans le sexe. L’espèce est perpétuée. Mariën finit la nouvelle en disant que toutes les femmes accouchent d’un garçon. « Et c’est ainsi que finit le matriarcat ».
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Assez de technique, parlons échange. Si vous demandez à votre compagne de vous administrer une fellation, vous avez plusieurs termes à votre disposition. Ils sont équivalents, mais certains comportent quelques nuances…
Le « suce-moi » est assez péremptoire et dominateur, tandis que le «prends-moi dans ta bouche» établit un principe et indique que la femme peut agir après cela comme bon lui semble.
La pipe, le pompier, la turlute, une gâterie, sont des classiques incontournables. Vous avez aussi la bouffarde ou le décrassage de bougie, si vous êtes d’humeur un tantinet vulgaire. Se faire éponger le poireau est dans la même veine. Goûter au bâton de berger a un côté champêtre. Téter le Chinois un côté exotique. La meilleure phrase est sans contestation possible la plus vague et en même temps la plus intelligible : « Chérie, tu sais ce qui me ferait plaisir ? »
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