Freud a prétendu que l'orgasme vaginal était celui de la maturité sexuelle, théorie rejetée par le rapport Hite (1976) qui installa le clitoris au centre du plaisir féminin.
Certains sexologues aujourd'hui affirment même que le clitoris pourrait être le déclencheur de l'orgasme vaginal, le point G étant probablement la continuation du clitoris.
En tout cas, la femme a une heureuse particularité: elle peut – ou on peut - la masturber en deux endroits différents, tandis que l'homme ne jouit "que" par contact sur le pénis. Mais si nous distinguons la masturbation vaginale de la masturbation clitoridienne, nous savons fort bien ce qui lie les deux plaisirs.
La masturbation vulvaire est assez difficile à réaliser pour la femme seule si elle compte ne se servir que de ses doigts. Le but étant de trouver le point G, celui-ci est plus aisément accessible quand le ou la partenaire serre deux doigts - ou mieux trois -, les uns contre les autres (medium, index et annulaire) et les introduit dans la vulve, légèrement recourbés vers la paroi vaginale supérieure.
Le clitoris est le lieu privilégié de la masturbation féminine, facile d'accès (en tout cas plus facile d'accès que le point G) puisque excité, il se gonfle de sang et augmente de volume. (voir notre article sur le clitoris) Comme il est doté d'autant de terminaisons nerveuses que le pénis, cela explique que les femmes préfèrent souvent se stimuler ou être stimulées au niveau du capuchon ou du pubis, le contact direct pouvant se révéler désagréable. Il n'en reste pas moins vrai que le clitoris est la voie royale vers l'orgasme.
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Dossier "Masturbation féminine - Article " Le point J, comme jouissance "© nouvellestentations.com
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