Mis à part le french cancan, apparu vers 1850, les exhibitions de danseuses telle la Goulue chère à Toulouse-Lautrec, on peut dire que le vrai strip-tease, c’est-à-dire le déshabillage d’une femme devant un ou des hommes amené à un certain degré d’ébullition, est né au début du XX siècle.
Les trois pôles en seront Paris, Londres et New York. La tradition anglo-saxonne du Burlesque va s’établir. Le burlesque américain style « comique burlesque », façon Harold Lloyd ou Fatty Arbuckle n’a pas grand-chose à voir avec le cabaret burlesque qui mènera droit au strip-tease - sinon l’étymologie : l’italien burlare, rire. Les cabarets « burlesques » présentent des numéros comiques plutôt gras, avec des femmes qui se dénudent. Bientôt, les danseuses nues seront un spectacle à part entière.
A Paris, on a les célèbres revues du Moulin-Rouge et du Lido, des stars comme Mistinguett ou Joséphine Baker. Après, le Crazy Horse Saloon deviendra le temple parisien du strip-tease haut de gamme, grâce à Alain Bernardin. On citera également le Concert Mayol.
Image entête : détail d'une affiche du Crazy Horse Saloon (collection privée), œuvre de SHART, peintre français, né à Beyrouth en 1927 .
Affiche du Moulin Rouge - 1891 - Henri de Toulouse-Lautrec
Joséphine Baker dans la " Revue des revues " - 1927 - auteur de l'affiche Walery (1863-1935)
Dossier " L'effeuillage, du public... à l'intime " - Article " Histoire récente " © nouvellestentations.com
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