Certaines œuvres ne sont pas faites pour qu’on mette en pratique ce qu’elles décrivent, sans quoi les barreaux de prison remplaceraient vite les barreaux de lit. Mais elles font partie de notre imaginaire et nourrissent nos fantasmes… Donc, petit inventaire, évidemment non-exhaustif.
LIVRES
Le classique des classiques, « Histoire d’O », de Pauline Réage, alias Dominique Aury. A lire et à relire pour son style précis et froid. Quant à l’atmosphère, elle est glaçante à souhait.
« Le Lien » de Vanessa Duriès, auteur hélas disparue très jeune, est une plongée dans le monde du sadomasochisme d’une étudiante tombée amoureuse de son maître. Ce livre, remarquable, tient moins du roman que de l’histoire vécue.
Du côté des hommes qui souffrent, l’incontournable « Vénus à la fourrure » de Sacher-Masoch, et les étonnants récits illustrés, superbes de pornographie, du mystérieux Bernard Montorgueil, auteur des années 30. («Dressage» suivi par «Une brune piquante», chez Dominique Leroy)
FILMS
Souvent très décevants (même si «Histoire d’O», de Just Jaeckin, possède quelques jolies scènes au milieu d’un fatras indigeste), mais on peut signaler «L’image», d’après Jeanne de Berg, un film de Radley Metzger, bien qu’il soit difficile à trouver.
On a déjà fait un compte-rendu de «Venus in Furs», n’oublions pas « Maîtresse» de Barbet Schroeder avec Bulle Ogier et Gérard Depardieu. Faut-il insister sur les très dérangeants «Salo ou les 120 journées de Sodome» de Pier Paolo Pasolini (le vrai et horrible visage du sadisme) ou «Portier de nuit» de Liliana Cavani ? Si vous voulez plutôt vous émoustiller, on peut rappeler l’existence de «Rêves de Cuir», film X de bonne qualité sur le sujet.
Plaisirs sensuels & Plaisirs du sexe
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