Une fois que les rôles et les contours sont définis, le jeu peut commencer. Il existe deux types de jeux de DS. Les jeux de personnages et les jeux réels.
Les jeux de personnages sont très prisés et demandent parfois un peu de matériel, particulièrement des costumes : on joue à l’infirmière (ou au médecin) et au patient, au roi et à l’esclave, au policier et au prisonnier, etc. Ces jeux peuvent être simplement à caractère érotique, sans DS, mais la plupart du temps ils incluent cette dimension. Ceux qui s’y adonnent cherchent principalement dans le travestissement une fuite hors de leur identité, un retour à l’enfance – et le choix du déguisement correspond à des données psychologiques complexes-, et une prise de distance morale : je ne suis pas vraiment moi, ou je suis moi petit, quand je jouais au docteur. Cette fuite représente un avantage : le confort psychique. Un inconvénient : elle maintient l’individu dans un état de régression. Enfin, d’un point de vue pratique, il vaut mieux que le déguisement et le personnage soient bien au point si l’on ne veut pas que le ridicule mette fin à une si belle mise en scène. Les jeux réels (« je suis moi, Alfred, et je vais te dominer toi, Aglaé ») comportent aussi des déguisements – cuir, latex, vinyle, harnachements divers – mais la personnalité reste identique et se présente telle quelle. Et s’il peut y avoir prise d’une autre identité, elle est purement fantasmatique et peut être gardée secrète.Dossier " Domination & soumission... dans les jeux érotiques " - Article " Maîtrises, doctorats et autres jeux" © nouvellestentations.com
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