En Amérique, une loi de 1740 donnait aux maîtres le droit de fouetter leurs esclaves, ce dont ils ne se privaient pas. De même, pendant la guerre de Sécession, quelques femmes blanches suspectes d’être « abolitionnistes » subirent le même sort. Il fallait, lors de ces supplices, que le sang apparût. A Paris, au XVème siècle, prostituées et mères maquerelles étaient fouettées sur le parvis de Notre-Dame, devant un public évidemment nombreux. Pour faire bonne mesure, on leur brûlait aussi poils et cheveux.
Casernes, prisons et pensionnats ont été les lieux de prédilection de tous les manieurs ou manieuses de fouet. Pour le bien de la discipline, s’entend. Les officiers russes et prussiens donnaient du knout ou de la schlague à leurs inférieurs… ou à leurs supérieurs, s’ils avaient failli ! Enfin, on connaît l’histoire de Théroigne de Méricourt, sous la Révolution Française : cette belle féministe, co-fondatrice du Club des Amis de la Loi, sera prise à partie par des « mégères jacobines » qui la mettront nue pour la fouetter. Sa santé mentale ne s’en remettra pas.
Photo en-tête : wikipedia Cicatrices de flagellation sur un esclave, (2 avril 1863, Bâton-Rouge, Louisiane, États-Unis). Légende originale : « Le contremaître Artayou Carrier m'a fouetté. À la suite de cette flagellation, j'ai eu des escarres pendant deux mois. Mon maître est venu après que j'ai été fouetté ; il a licencié le contremaître. Ce sont les propres paroles du pauvre Peter alors qu'il posait pour la photo. »
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