Il y a même eu une fustigation librement acceptée, voire revendiquée, non pour une satisfaction sexuelle consciente mais pour une « expiation ». Ces pratiques ont existé dans de nombreux pays chrétiens occidentaux, chez des fanatiques religieux. L’Eglise les condamna assez rapidement, pour un motif imparable : la flagellation étant censée laver de tous les péchés, les autres rites de l’Eglise risquaient de ne plus servir à grand-chose…
En Italie, au XIII ème siècle, la Secte des flagellants faisait expier les « fautes » de ses membres jusqu’au sang. Il existait aussi en Espagne (la célèbre semaine sainte de Séville), au Portugal (les flagellants de Coïmbre) des processions où l’on se fouettait mutuellement ou soi-même. On en voit encore de nos jours. Enfin, signalons les moines ou les nonnes fanatiques du fouet. Sainte-Thérèse se fustigeait et voyait « un dard de feu la pénétrer et lui faire ressentir des délices voluptueuses » ! (la flagellation dans l’histoire, Cludgel) La supérieure de Loudun flagellait ses nonnes. L’abbé Grandier, qui leur fit croire qu’elles étaient possédées, leur prêchait les « beautés de la pénitence » (id.)
Illustrations RD
Dossier " La flagellation " - Article " Derniers (mauvais) exemples de flagellation
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