Jean Rollin, cinéaste, est mort le 15 décembre 2010.
Gageons qu'il est entouré en ce moment de ces femmes vampires nues qui ont essaimé son œuvre cinématographique, et qu'il s'en régale. Il commence sa carrière en 1968 par Le viol du vampire, qui sera suivi par La vampire nue en 1969, puis Le frisson des vampires, puis Requiem pour un vampire (les vampires, comme on le sait, sont des êtres extrêmement difficiles à supprimer).
Après, il réalisera un grand nombre de films dans la même veine fantastico-érotique, que ce soit Les Démoniaques, Fascination (son film-phare) ou encore La nuit des traquées.
Il faut voir du Jean Rollin, non pas parce qu'il fut un génie du septième art mais parce qu'il en fut une espèce d'excentrique, salutaire comme tous ceux de son acabit. Ce serait sympathique qu'il aille boire un coup, dans un hypothétique paradis un peu déconnant, avec Ed Wood, par exemple. Le plaisir d'un Jean Rollin est d'ailleurs que tout "déconne" chez lui, le scénario, le sens, le rythme, les effets spéciaux, et qu'on attend les paires de seins ou de fesses (surtout quand il s'agit de celles de Brigitte Lahaie, qui tourna beaucoup avec lui) des jolies vampires ou des nonnes complètement siphonnées. Alors, le charme opère…
Démonstration en images
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Article " Jean Rollin " © nouvellestentations.com
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