Est-il difficile de trouver de bons, voire de grands films érotiques (ou X) de qualité par le biais d’Internet? Oui, c’est difficile, surtout si l’on clique sur « films X » ! Non, si l’on cherche un peu mieux et un peu plus patiemment. Ce que nous avons fait pour vous. Grâce aux « VOD » ou à certains sites spécialisés dans cinéma et qui vendent à distance, nous avons trouvé quelques classiques, mais aussi des raretés. Première sélection, pour tous les goûts…
Page 2 : Caligula - l'incontournable de Tinto Brass
Page 3 : Derrière la porte verte de Artie et Jim Mitchell
Page 4 : Malicia de Salvatore Sampieri
Page 5 : L'empire des sens de Nagisa Oshima
Page 6 : Preaching to the perverted de Stuart Urban
Page 7 : Venus in furs de Maartje Seyferth et Victor Nieuwenhuijs
Page 8 : quelques trouvailles / Pink prison (La prison des sévices) de Lizbeth Lyngtholft - Libertine de Knud Versterskov
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Article " Les bonnes toile sur la Toile " © nouvellestentations.com
(version intégrale, X)
D’ailleurs, loin de le contourner, nous y faisons de fréquentes visites.
Ce film existe en deux versions (l’une soft, mais déjà scandaleuse pour l’époque), l’autre en version intégrale, c’est-à-dire augmentée de scènes pornographiques d’une perversité rarement atteinte au cinéma, tournées par Bob Guccione, créateur de Penthouse.
Non seulement le film lui-même, l’histoire de Caligula, de sa folie et de l’amour qu’il porte à sa soeur Drusilla, est remarquable par sa beauté et par le jeu des comédiens (Malcolm McDowell, Peter O’Toole, Sir John Gielgud et Helen Mirren, qui joue une souveraine fort différente de la Queen avec son thé et ses scones), mais les ajouts classés X sont dans la même veine et la même qualité.
Evidemment, le budget du film équivalait sans doute à une bonne cinquantaine de films X habituels. Avouons quand même que l’argent a été fort bien utilisé.
Quelques images des ajouts classés X
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Une porte que nous poussons avec grand plaisir. Car, s’il ne fallait voir qu’un film X – c’est-à-dire représentant l’industrie du film X - , ce serait celui-là.
Filmé par les frères Mitchell, sorti en 1972, interprété par Marilyn Chambers, il mêle l’onirisme au sexe cru, la métaphore de la domination masculine (le film est l’histoire d’un viol rituel) à l’impossibilité pour l’homme de posséder véritablement la Femme. Succession de scènes qualifiées aujourd’hui d’anthologie, le film déroule un cérémonial orgiaque qu’on pourrait comparer, de manière certes un peu osée, à la fête libertine d’Eyes wide Shut (de Stanley Kubrick, au demeurant l’un des plus grands réalisateurs qui fût) au détriment de celle-ci. Et puis, la qualité médiocre de la copie, loin de rendre la vision indigeste, accroît le trouble qu’on ressent...
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(érotique)avec Laura Antonelli.
Vous en souvenez-vous ? Nous, oui. Malicia a nourri les fantasmes des hommes aujourd’hui mûrs, mais elle peut nourrir ceux des nouvelles générations. Merveilleux raccourci des rêves d’adolescent, le film raconte le dépucelage d’un jeune homme par sa belle-mère.
Il vaut par son climat d’érotisme non exempt d’humour, une bonne mise en scène et la beauté dévoilée de Laura Antonelli, dont on ne se lasse pas. Nous consacrerons un jour un petit dossier à la belle Laura, hélas physiquement abîmée après une opération de chirurgie esthétique.
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Ce film érotique (quelques scènes pornographiques) ne vous est pas inconnu. Il ne l’est pas pour nous non plus, même si l’on n’est pas obligé de partager tous les fantasmes évoqués ici. Surtout celui de la fin. L’amour fou à la japonaise, c’est-à-dire le long cheminement d’un désir sexuel de plus en plus exacerbé, jusqu’à la preuve de fidélité absolue : la castration.
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Avec la sublime Guinevere Turner, une icône lesbienne (Go fish), et le non moins magnifique Christien Anholt (Flyboys).
Quand la grande prêtresse d’un club fétichiste londonien se trouve aux prises avec l’ordre moral. Un député lance entre ses pattes un jeune espion chargé de dresser le portrait à charge du club pour que celui-ci ferme ses portes. Ce sera plutôt l’espion qui se fera dresser, et pas seulement le portrait.
Tout est parfait dans ce film. Les comédiens, le scénario second degré, les dialogues empreints de l’humour britannique, l’érotisme luxueux, la photographie et les décors. Une heure trente-cinq de sourire, d’excitation et de bonheur.
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Très libre adaptation du texte célèbre de Léopold von Sacher-Masoch, fondateur de la soumission masculine.
Nous retrouvons Severin et sa maîtresse Wanda von Dunajew tout au long de ce film élégant, tourné en noir et blanc et plein de langueurs érotiques.
L’idée de Sacher-Masoch est bien là : tandis que Severin est vraiment masochiste, Wanda ne le domine que par amour, et parce qu’il le désire. Deux scènes phares pour les amateurs de flagellation, plus une étonnante séquence de « pony-boy » (l’homme est attelé, mené comme un cheval).
Mahler (le même adagietto que Visconti utilisera dans Mort à Venise) et Tchaïkovski viennent à la rescousse des superbes images.
Un vrai film érotique et poétique qui comblera même ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette fantaisie (ici très sérieuse) sexuelle.
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Saviez-vous que Lars Von Trier a produit des films X, via "Innocent Pictures" ? Le "dogme" avancé par la production est de fabriquer des films présentant le point de vue et les fantasmes féminins, excluant les éjaculations faciales, les scènes de domination masculine et autres expression du machisme X.
de Lizbeth Lyngthoft
(rebaptisé vulgairement en France « la prison des sévices ») en est un excellent exemple, bien que la journaliste qui pénètre en cachette dans la prison pour hommes se heurte à quelques détenus qu’elle a bien du mal à tenir, et ne dédaigne pas se soumettre à leurs jeux (mais enfin, les dogmes sont faits pour qu’on s’en affranchisse). Un autre prisonnier passera sous ses fourches caudines. Esthétisme, superbes éclairages, corps athlétiques, et une belle actrice, qui sait donner de sa personne.
de Knud Versterskov
Autre film produit par Lars Von trier, est dans la même veine esthétique.
Le précédent est quand même plus original.
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