Pour prendre un raccourci osé, nous dirons que l’homme a d’abord représenté le sein des déesses, puis celui de la Vierge Marie, ensuite celui de la femme légère. Aujourd’hui, avec la photo et Internet, nous avons droit à celui de la star et de madame tout-le-monde.
Le cinéma tient une place à part dans la mesure où la censure, aux yeux totalement fermés en matière de beaux-arts, les a ouverts en grand : le combat pour dévoiler un sein sur le grand écran et émouvoir l’adolescent comme l’homme mûr a été long, parsemé de coups de ciseaux, pour se terminer par la victoire absolue de la nudité mammaire. Heureusement.
Saluons l’immense Fellini, les séquences avec la Saraghina dans Huit et demi, ou la scène merveilleuse de Amarcord, quand une femme mûre étouffe à moitié un jeune boutonneux de son énorme nichon.
Saluons aussi, mais au deuxième degré, le compulsif Russ Meyer, dont les films ne resteront à la postérité que dans certains musées de l’érotisme, ce qui n’est déjà pas si mal.
La Vénus de Milo - Musée du Louvre - Paris
La Vierge et l'enfant entourée d'anges de Jean Fouquet - Museum voor Schone Kunsten - Anvers
Le Sommeil (1866) - Gustave Courbet - Petit Palais - Paris
Photos extraites de Huit et demi et d'Amarcord DR
Dossier " L'adoration des seins " - Article " Le sein et l'image " © nouvellestentations.com
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