Les psychanalystes pensent que le sadisme (fût-il léger) serait en rapport avec le stade sadique-anal, deuxième phase du développement sexuel de l'enfant, donc lié aux premières expériences sphinctériennes, qui permettent la rébellion contre l'autorité ou l'expression de l'agressivité (le refus de déféquer, par exemple, ou à l'inverse, la défécation salissante).
< p>Freud estime que le masochisme naît du complexe d'Œdipe, le désir infantile d'une relation incestueuse avec la mère (ou le père) devant être puni. A ce stade du développement psycho-sexuel, la culpabilité se fixe sur le point de rencontre entre le désir et la punition, qui se confondent par la suite…
Il est vrai que le théâtre intime de nombre de masochistes comprend la scène d'école, la maîtresse sévère, ce qui renvoie à l'enfance, de même que le docteur ou l'infirmière, voire le curé… Ce qui tendrait à corroborer la thèse de Deleuze qui pense que le sadique au sens vrai et le masochiste ne peuvent pas s'entendre, puisque le sadique se passe de l'accord des autres, tandis que le masochiste estime que sa sanction, voire sa punition, est juste.
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Dossier " Psychologie de la domination-soumission " - Article " Sados et masos sont de grands enfants " © nouvellestentations.com
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