On l'a évoqué dans le premier dossier sur la DS, de semblables jeux nécessitent que les protagonistes jouent un rôle, puisqu'on part du principe ici qu'il s'agit de pratiques érotiques non pathologiques – c'est-à-dire ni permanentes, ni compulsives, ni invalidantes socialement, intimement, ou dans la vie de couple. Donc, quand la partie est en cours, on joue un rôle. C'est évidemment un choix mental.
Se dire maître ou maîtresse, roi ou reine, gardien ou gardienne de prison, propriétaire d'esclave, professeur, se vouloir esclave, prisonnier, sujet, élève, sont des choses bien différentes. Il faut d'ailleurs une certaine adéquation, car il est évident par exemple qu'une esclave ou un prisonnier se fait moins "mettre au coin" qu'un élève puni. La personne soumise et la personne dominante agissent ou réagissent d'après les schémas établis. Quels que soient ces schémas, ils procèdent d'un goût ou d'un désir profonds. Et ils sont conscients et formulés. Ce qui rend la DS à la fois intellectuelle et culturelle…
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Illustration d'après Montorgueil
Dossier " Psychologie de la domination-soumission " - Article " Situations et rôles " © nouvellestentations.com
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