Ces deux formes de coïts sont bien différentes, et si nous les accolons ainsi, c'est qu'ils ont quand même deux points communs: le premier est qu'ils nous parviennent encore en latin, ce qui leur confère un aspect scientifique sérieux, l'autre est que les deux recouvrent l'idée que la femme ne reçoit pas la semence de l'homme en elle.
En effet, le coïtus interruptus est une vieille technique selon laquelle l'homme se retire de la femme avant de jouir et qu'il laisse jaillir son sperme à côté.
Technique réprouvée par la religion, bien sûr, et utilisée cependant depuis des siècles comme moyen contraceptif. Pourtant, elle n'est absolument pas fiable, parce que l'homme doit d'abord avoir un contrôle parfait, et parce qu'ensuite il existe toujours des émissions de liquide séminal avant l'orgasme proprement dit. Par voie de conséquence, pratiquer le coïtus interruptus ne protège absolument pas des maladies sexuellement transmissibles, dont le Sida !
De même, le coïtus reservatus, art ancestral chinois qui sous-tend que la substance de l'homme est plus limitée que les sécrétions féminines et doit donc être donnée avec parcimonie, demande à l'homme de ne pas jouir à l'intérieur de la femme… ni au-dehors. Autrement dit, de différer son orgasme pour un autre coït.
A ne pas confondre avec l'anéjaculation, qui suppose que l'homme n'a pas d'orgasme malgré son désir d'en avoir. En tout cas, si le coïtus reservatus peut être une bonne méthode pour prolonger une journée ou une nuit consacrée à l'amour, il n'est pas non plus un moyen contraceptif sûr, ni une protection contre les MST.
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Article " Coïtus interruptus et coïtus reservatus - Ça ne protège pas ! " © nouvellestentations.com
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