Depuis que le docteur Gräfenberg (inventeur du stérilet) découvrit en 1950 le point G, la polémique n’a cessé d’enfler.
Est-il le siège du plaisir féminin ? Où se situe-t-il exactement ? Comment le stimuler ? Et surtout, existe-il vraiment ?
D’aucuns pensent que le point G n’est que le prolongement du clitoris (puisque celui-ci mesure presque dix centimètres, dont neuf à l’intérieur du corps !), d’autres qu’il s’agit d’une espèce de «prostate féminine». En effet, certaines femmes sont sujettes à une sorte d’éjaculation qui, poussée à l’extrême, donnerait le phénomène dit des « femmes fontaines ».
Ce liquide, dont on sait qu’il n’est pas de l’urine, serait secrété par les glandes de Skene, qui correspondent anatomiquement à la zone dévolue au point G !
En tout cas, stimuler le point G peut se faire en introduisant deux doigts recourbés vers le haut de la paroi vaginale. Le point G se situerait entre 4 et 7 centimètres sur la paroi antérieure du vagin après l’entrée. Un doux frottement de cette zone large d’une pièce de monnaie de deux euros commence à exciter la femme. Après, le rythme peut s’accélérer et la pression plus forte, jusqu’à l’orgasme.
Sachez aussi que selon certains, il est bon que la femme ait d’abord eu un orgasme clitoridien et que celui-ci soit relayé par une caresse du point G, créant alors une spirale paradisiaque, et non infernale, du plaisir…
Quelques féministes refusent cette notion de point G, qui donne à leur avis trop d’importance au vagin. Notons cependant que deux femmes entre elles, (et une femme toute seule) peuvent se procurer mutuellement du plaisir en allant à la découverte de ce fameux point de passage vers le Nirvana.
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Article " Le point sur le point G " © nouvellestentations.com
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