On sait que l'orgasme féminin est pour l'essentiel clitoridien, qu'il peut aussi être vaginal, que le point G en est un des endroits essentiels, et qu'il est assez complexe à définir.
L'orgasme masculin, lui, est considéré comme plus simple, plus brut - une éjaculation assez rapide, et basta. L'homme est-il donc si simple, si brutal, dans sa jouissance ? Pas si sûr…
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Page 2 : Physiologie de l'orgasme masculin
Page 3 : Les chemins (longs et courts) de l'orgasme
L'orgasme (et l'éjaculation souvent liée à lui, nous le verrons après) survient après ce qu'on appelle la "phase en plateau" au cours de laquelle la verge durcie se maintient telle quelle, jusqu'à ce que l'excitation neuronale amène l'homme au un point de non-retour (deux à trois secondes) et aux contractions orgasmiques.
A ce moment précis de l'orgasme, plusieurs phénomènes concomitants : la vésicule, la prostate, viennent de charger par contractions le liquide séminal dans l'urètre prostatique. Le sphincter de la vessie se ferme, empêchant l'éjaculation rétrograde. Le liquide séminal est propulsé grâce à des contractions en rythme des muscles du périnée et périurétraux. En général, trois à six saccades, de moins en moins violentes.
L'orgasme masculin et l'éjaculation sont-ils liés obligatoirement ?
Les avis divergent, mais il semble clair que la violence de l'orgasme – et son maelström psychique – ne s'obtiennent qu'en cas d'éjaculation, sauf pour ceux qui ont été opérés de la prostate, et dans les cas d'éjaculation inversée.
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La fameuse phase de plateau permet aux hommes entraînés de retarder l'orgasme. Plus on retarde celui-ci, plus il risque d'être violent, avec une augmentation de l'émission de sperme, ceci étant dû à une stimulation plus longue de la prostate et des vésicules séminales. Donc, retarder l'orgasme est bénéfique pour la femme, et pour l'homme.
Du coup, l'éjaculation précoce apparaît comme un grand handicap (également pour les deux partenaires), l'orgasme chez l'homme étant lui-même gâché par la pensée d'échec et d'insuffisance, la phase "réfractaire", post-coïtale, devenant très déprimante. Les raisons de l'éjaculation précoces sont la plupart du temps psychologiques.
A l'inverse, certains hommes parviennent à retarder leur orgasme pour prolonger à l'envi cette phase en plateau au cours de laquelle, ayant le contrôle de leur cerveau et de leur fantasmes, ils reculent le moment certes paroxystique de l'orgasme, mais qui précède la période réfractaire où l'excitation est partie.
Il faut savoir que cette période réfractaire est plus longue chez l'homme que chez la femme (qui peut donc avoir plusieurs orgasmes rapprochés) et qu'elle s'allonge avec l'âge. Donc, le choix est simple : soit aller jusqu'à la jouissance paroxystique, soit savourer une jouissance plus calme.
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