Pour ceux qui habitent Paris ou la région, qui aiment les jeux bdsm ou en sont simplement curieux, leur soif peut être étanchée grâce à un club situé dans une rue calme du 17ème arrondissement, tout près d’une autre maison où les menottes sont aussi monnaie courante, le commissariat. Nouvelles Tentations n’a jamais fait de battage pour un club, mais celui-ci le mérite vraiment.
D’abord, le cadre est élégant, et la petitesse des lieux (toute relative) s’oublie en cinq minutes. Entrée discrète, comme il se doit, accueil à la fois charmant et courtois si vous ne venez pas en jean ou en chemise rose : le « dress code » accepté est pantalon et chemise/polo/tee-shirt noirs, ce qui n’est pas le diable. Les femmes sont en tenues fétiches ou noires et la robe n’est pas exigée, contrairement aux endroits libertins. Pascal, le patron des lieux, est un homme extrêmement sympathique, plein d’humour, et il est bon de discuter avec lui – vous le verrez au sous-sol, près du bar ou derrière, ou bien encore là-haut, au fumoir qu’il fréquente assidûment.
La salle principale est celle où l’on discute, et où la jolie jeune femme qui vous a accueilli(s) vous sert avec le même sourire. Et puis, il y a les pièces réservées aux jeux, deux au sous-sol, à côté du bar, avec sling, banc à fessée, etc. Au premier étage, une grande pièce munie d’une croix de Saint-André et un chevalet sur lequel soumises et soumis vont offrir leur postérieur à divers sévices. Elle jouxte une salle avec un lit – de repos ?... Enfin, deux petites pièces permettent des jeux plus intimes, l’une adaptée aux fantasmes médicaux, l’autre aux fantasmes bdsm plus courants… Si vous venez aux soirées « libres », vous pourrez donc vaquer à votre guise. Ici, personne ne vous importunera. Les adeptes de ces pratiques se montrent très respectueux, et gageons que s’ils ne l’étaient pas, Pascal perdrait son humour.
Mais vous pouvez vous rendre aux nombreuses et célèbres après-midi ou soirées « à thème » : « Les goûters du Divin Marquis », " Le Boudoir de Leia ou les Enfants du BDSM " la « vente aux esclaves », sans oublier de merveilleuses soirées qui mêlent poésie et musique sous la houlette de notre ami Philippe de Beaumond grâce à qui d’ailleurs nous avons découvert ce club. « Les maux pour le dire » ou « Cordes et piano », vous permettront donc d’écouter des textes de la littérature sadomasochiste « classique » ou personnels, de voir des démonstrations de Kinbaku ou d’entendre Philippe de Beaumond chanter ou accompagner un ou une chanteuse. Tout cela dans une ambiance amicale et bon enfant, qui traduit bien ce monde étrange dans lequel tout le monde finit par se connaître et par tisser des liens qui ne sont pas dus qu’aux lanières de cuir. Personne non plus ne s’offusque – au contraire – qu’une femme portant collier soit agenouillée aux pieds de son maître ou qu’un soumis tenu en laisse traverse la pièce à quatre pattes, mené par sa maîtresse. Ajoutons, cela peut être important pour certains, que les prix sont raisonnables si vous vous laissez plus emporter par les mânes du marquis de Sade ou de Sacher-Masoch que par celles de Bacchus.
Plaisirs sensuels & Plaisirs du sexe
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