Vous ne passez pas à table dans la minute qui suit ? Vous pouvez lire cette chronique. Parmi les paraphilies, ou pour parler de manière moins inquiétante parmi les jeux osés, nous trouvons l'attrait pour les sécrétions corporelles.
Ce goût remonte à l'enfance : Freud nous parle des fèces et de l'orgueilleuse présentation qu'en fait l'enfant à ses parents (à sa mère, en particulier). Les concours de pipi (celui qui pisse le plus loin) sont monnaie courante chez les écoliers. Ceux qui se décrottent le nez, regardent puis mangent le produit de leurs fosses nasales sont légion. Ceux qui se sentent les doigts avec délectation après un crochet vers les toilettes ne sont pas si rares.
Bref, les sécrétions produites par notre corps ne dégoûtent pas tout le monde, loin de là. On les retrouve dans bon nombre de pratiques sexuelles, l'urolagnie, la scatophilie, évidemment, mais aussi l'émétophilie qui consiste à se faire vomir dessus (ou à vomir sur son partenaire) ou encore à se faire faire une fellation violente, jusqu'à la régurgitation sur le sexe. Voilà un sujet délicat (si l'on peut dire) à traiter… et à illustrer. Nous allons nous y atteler bientôt.
En attendant, consultez votre Dictionnaire des Fantasmes et Perversions sexuelles , et cherchez toutes celles qui ont trait aux sécrétions : vous aurez des surprises.
Illustrations DR
Article " Le goût secret des sécrétions " © nouvellestentations.com
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