Roman Polanski, dont l’un des films les plus célèbres, « Lune de fiel », comportait une scène de domination féminine – déjà avec sa femme, la belle Emmanuelle Seigner – nous livre une œuvre que hante Léopold von Sacher Masoch. Le titre en est tout simplement celui du livre phare de l’auteur autrichien. Nous ne sommes pas ici pour faire la critique du film qui recueille nombre d’avis favorables, mais pour faire un parallèle (osé, certes) avec « 50 nuances de grey » qui a occasionné plusieurs accidents sado maso, surtout en Grande-Bretagne.
Rappelons que la domination sexuelle (qu’elle soit féminine ou masculine) telle que nous la percevons est un jeu, une pratique qui doit préserver l’intégrité physique des partenaires. Donc, si le film de Polanski suscite des vocations nouvelles, que l’homme qui se soumet et la femme qui domine commencent en douceur.
Sachez que la part mentale, psychologique, de ce théâtre sadomasochiste, est fondamentale. Des tenues, des ordres, des mots, des attitudes, des objets, sont aussi importants sinon plus que des coups de fouet ou autre torture infligés sans technique ni discernement. Que Sacher Masoch revisité par Polanski ne soit donc pas à l’origine d’appels téléphoniques aux pompiers ou de visites aux urgences…
Illustrons notre propos par un petit film « Nouvelles Tentations » qui montre un homme qui se livre au bon plaisir de sa maîtresse, sans pour autant qu’il y ait de quelconque brutalité de mauvais aloi.
Photos © nouvellestentations.com
Article " Vénus à la Fourrure comme 50 nuances de grey ? " © nouvellestentations.com
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