Il existe un grand nombre de termes qui désignent le fait pour un homme de vouloir ressembler à une femme – de manière ponctuelle comme définitive – ou pour une femme de vouloir ressembler à un homme.
Le goût pour le déguisement simple s’appelle le travestisme, qui permet de changer l'apparence de son genre grâce au port de vêtements du sexe opposé. Le travestisme fétichiste est ainsi défini comme un « trouble de l'identité sexuelle » qui se traduit par des « impulsions excitantes et répétées amenant une personne à se travestir ».
En ce cas précis, ce trouble est vécu uniquement chez l'homme (ou la femme) hétérosexuel. Ce travestissement amené par les impulsions s'accompagne de l'acte de masturbation, et trouve sa satisfaction et sa résolution dans l’acte masturbatoire, la jouissance amenant souvent la personne travestie à porter à nouveau les vêtements de son propre genre.
La psychiatrie, qui classe ce qu’elle considère comme perversions sexuelles, parle aussi de travestisme « bivalent », ou la personne déguisée ne cherche pas l’orgasme, le plaisir du port des vêtements étant suffisante. Le travestisme lui-même comporte des subdivisions : par exemple, un homme pourra aimer porter seulement des sous-vêtements féminins sous des vêtements masculins – petite culotte, porte-jarretelles ou soutien-gorge (cette particularité se nomme en Anglais « underdressing »).
On peut aussi trouver des personnes qui aiment porter des vêtements du sexe opposé en gardant leur physionomie originelle, par exemple un homme en jupe ou en robe et qui garderait sa barbe, ou une femme vêtue en homme et laissant libres ses longs cheveux, et se mettant du rouge à lèvres.
Les « drag-queens » ou les drag-kings » se vêtent en exagérant les attributs et les attitudes habituellement attribués au sexe qu’ils ou elles imitent, souvent dans un but artistique ou ludique. Enfin le travestisme est utilisé dans les jeux de domination-soumission, un homme portant des vêtements féminins en gage de « dévirilisation », gage voulu par la personne dominante et/ou par lui. On le voit, le travestisme « simple » tel qu’on vient de le décrire à grands traits n’implique pas le désir de changer de sexe – ou plus exactement de changer d’identité sexuelle.
Le transgenre (transgender) définit celui ou celle qui ne se sent pas à l’aise dans son sexe de naissance, que ce soit pour des raisons hormonales, physiologiques ou psychiques, et veut changer de « genre ».
Une victoire en 2010 (tardif, non ?) : grâce à Roselyne Bachelot, la transexualité n’est plus considérée comme une maladie. Reste, entre autres problèmes, à régler celui du changement d’identité administrative. La France n’ayant pas voté de loi, les us et coutumes varient selon les régions.
On sait que 50% environ des transexuels ne désirent pas changer de sexe physiologique, autrement dit ne se font pas opérer des parties génitales, mais se font modifier la poitrine (mammectomie ou mastectomie pour l’ablation des seins chez la femme ou implants pour l’obtention de seins chez l’homme) et travaillent sur la voix, puisque la parole est le grand vecteur de communication avec l’autre.
Parlons de ceux et celles qui se font opérer génitalement.
On pratique sur les femmes une hystérectomie, qui les rend définitivement stériles. On peut pratique une phalloplastie (les chirurgiens spécialistes de cette opération sont très rares) et la pose d’une prothèse érectile.
Les hommes désireux de devenir femme, outre les implants mammaires, se font faire une vaginoplastie par inversion du pénis, avec de grandes réussites sexuelles, esthétiques et fonctionnelles.
NB : Trans(s)exualisme s'écrit avec 1 ou 2 " s " au choix.
Signalons quelques sites intéressants :
et le remarquable : Transidentité
Article " Du travestisme au trans(s)exualisme " © nouvellestentations.com
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