La collection " Osez ", que nous voyons fleurir dans nos meilleures librairies (y compris des librairies ouvertes aux enfants), nous a incité à faire une petite recherche sur le verbe lui-même, à l'infinitif, au participe passé et non seulement à l'impératif.
Voilà en effet un verbe très utilisé en sexualité, et conjugué sous de nombreuses formes.
Oser, c'est selon le Robert entreprendre, tenter avec assurance, audace. C'est donc hautement recommandable. Ceux qui cherchent une sexualité épanouie doivent oser, tous les sexologues vous le diront. L'amusant est que si vous avez osé, vous avez peut-être fait quelque chose d'osé dans son deuxième sens.
Toujours le Robert : osé. Sens premier : qui est fait avec audace, et deuxième sens, qui risque de choquer les bienséances. Or, ce terme de bienséance signifie "caractère de ce qui convient", que ce soit dans la sphère publique ou privée. Il est évident que si vous faites quelque chose d'osé dans la sphère privée, c'est que cela vous convient, et que par conséquent ce qui vous convient en sexualité pourrait être défini comme malséant. On ne peut sortir de cette contradiction apparente qu'en admettant que l'acte osé en sexualité ne peut être qu'en opposition avec la bienséance, et que c'est précisément cela qui convient et procure même du plaisir. Dès lors, oui, "Osez" ce que bon vous semble ! Et si vous voulez que ce soit vraiment agréable, il ne faut pas avoir peur de transgresser, c'est même la base de toute sexualité épanouie. La bienséance (ce qui convient), c'est la malséance. CQFD.
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Article " Oser, osé, osez !... " © nouvellestentations.com
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